Samuel Le Bihan et Valérie Rousselle au Bacchus Business Club de Paris

Samuel Le Bihan et Valérie Rousselle au Bacchus Business Club de Paris

Pour le premier dîner de l’année, au Bacchus Business Club de Paris, nous avons entendu Samuel Le Bihan déclarer : « On peut avoir de l’impact social avec l’outil entrepreneurial. »

L’acteur breton est venu avec toute son humilité et sa sagesse pour apporter son regard sur l’entrepreneuriat à mission environnementale.

Créée il y a 10 ans sous l’impulsion de Samuel, Earthwake Entreprise a une mission : donner de la valeur aux déchets plastiques. D’abord sous le régime associatif, Earthwake est ensuite devenue une entreprise avec la ferme conviction que les pays émergents peuvent être dépollués, dès le début du processus d’apparition des déchets. Après plusieurs dépôts de brevets, une levée de fonds de 5 millions d’euros pour la partie industrielle et 10 ans de conception, la frontière de la mise sur le marché se dessine à l’horizon avec plusieurs actionnaires convaincus par le projet.
Cette solution ? Utiliser le plastique comme source d’énergie. Accompagné de François Danel comme directeur général, l’entreprise prélève des déchets plastiques polluants pour les transformer en énergie semblable à du gazole à partir d’un système de pyrolyse. La prochaine étape sera la recherche de partenaires en France dans la technologie pour accélérer le lancement, car le carnet de commandes se remplit déjà. Il nous a confié prendre autant de plaisir dans cette activité que d’aller jouer sur les planches, voilà une belle complémentarité !

Côté production, Samuel nous a annoncé en exclusivité sa prochaine série qui paraîtra au printemps sur le Groupe TF1… Le rendez-vous est pris !


Notre invitée vin, Valérie Rousselle, nous a proposé un voyage en trois couleurs. Blanc, rouge et rosé, le soleil provençal a brillé haut dans le salon Pompadour de l’Hôtel Le Meurice. Native de Saint-Tropez, elle achète le Château Roubine – Cru Classé en 1994, alors composé de 72 hectares en seul tenant. Basé à Lorgues, le domaine compte pas moins de 13 cépages différents et désormais 200 hectares.
Autour de la propriété viticole, un appel aux investissements est lancé pour un projet avec 40 chambres qui accompagnera l’ouverture du restaurant Le Fada, prévu en juin, porté par le chef Benjamin Collombat. La vision de l’avenir s’articule autour de la transmission du domaine auprès de ses trois enfants et du challenge de l’export, notamment en Asie du Sud-Est.

Merci Paris, c’est toujours un grand plaisir de retrouver nos membres et invités.

Jean Mane et Laurent Cisneros au Bacchus Business Club de Nice

Jean Mane et Laurent Cisneros au Bacchus Business Club de Nice

Pas de hasard, que des rendez-vous.
Pour la première soirée 2025 du Bacchus Business Club, c’est le somptueux écrin de l’Hôtel Le Negresco qui a accueilli les paroles captivantes de nos invités ayant un lien très fort avec la ville.

Jean Mane, président du directoire de MANE nous a présenté le groupe. Quand Jean est arrivé à la tête de l’entreprise, le groupe était le 11ème acteur et générait près de 150M€ de CA. 30 ans plus tard, V. Mane fils est la première entreprise française dans l’industrie des parfums et des arômes ainsi que la cinquième mondiale . À l’image de la composition en parfumerie, Jean Mane et ses équipes créent des odeurs et des goûts pour le monde entier.
Après 48 ans de service, sa bienveillance n’a pas laissé place à l’immobilité, au contraire. Le principe d’autarcie a primé avec un objectif d’expansion pour rester autonome. Et ce travail acharné a construit une forte légitimité avec pas moins d’un milliard d’euros investis dans la Recherche et Développement en 7 ans. Désormais, l’heure est au passage de flambeau avec sa fille, Samantha Mane, qui sera la 5ème génération à prendre la tête de l’entreprise. Les apprentissages sont nombreux et Jean Mane, avec fierté, a assuré n’avoir aucun doute sur la réussite future de sa fille.

Notre invité vin, Laurent CISNEROS, propriétaire du Château de Rouillac Pessac-Léognan 🍇🍷 et de la Maison CISNEROS✨ 🍇🍷, est revenu pour nous sur cette aventure familiale et entrepreneuriale. Exigence, performance et passion : poussé par sa vision entrepreneuriale, il commence par déterminer son but. Il trouvera ensuite les moyens correspondants pour l’atteindre. Pour cela, il a su s’entourer des plus grands. Eric Boissenot, œnologue d’exception parmi les 10 personnalités les plus influentes du monde du vin, accompagne d’ailleurs le château. L’œnotourisme intégré depuis 2010 dans l’économie du château permet notamment au domaine de garder toute sa liberté avec un réseau de distribution 100% indépendant.

La vision holistique du groupe Mane et du Château Rouillac a nourri chacune de leurs ambitions. Les enseignements appris lors de cette soirée ont été remarquablement bénéfiques avec ces histoires où l’entreprenariat et la famille s’entrecroisent.

Membres et invités, merci d’avoir fait vivre cette soirée de tout votre dynamisme et votre passion entrepreneuriale.

Dîner « tout champagne » Henriot aux côtés de Guillaume Deglise et Alain Juppé

Dîner « tout champagne » Henriot aux côtés de Guillaume Deglise et Alain Juppé

Alain Juppé, toujours près de Bordeaux

Il a quitté Bordeaux en 2019 pour rejoindre le Conseil constitutionnel mais ne quitte pas d’un œil les évolutions de sa ville, les vicissitudes de la France et les tourments du monde. Invité du Bacchus Business Club de Bordeaux, l’ex-maire de Bordeaux élu en 1995, est apparu toujours aussi précis et vif mais aussi détendu comme rarement avec cet aveu, quand on lui demande de choisir un mot qui incarne Bordeaux dans son dictionnaire amoureux paru en 2018: « Je t’aime ». Peu coutumier d’émotions, il est apparu serein et plus libre que jamais au micro de Jack Bouin et rodolphe wartel en évoquant ses plus belles réussites – les façades, la rénovation des quais, notamment – mais aussi ce qu’il aurait aimé mieux réussir: « le Grand contournement de Bordeaux. En Médoc, en Charente-Maritime, en Sud Gironde… personne n’en voulait. » Bordeaux toujours: au sujet des élections municipales, il refuse de se prononcer en faveur de Nathalie Delattre, Thomas Cazenave ou Nicolas FLORIAN mais avoue, au sujet de celui qui sera désigné, énigmatique: « j’ai ma petite idée », comme s’il pesait encore en coulisses.
Républicain et gaulliste de toujours, Alain Juppé défend la France, « un pays formidable », et demande en filigrane que chacun sache reconnaître nos atouts en cessant de dénigrer. « Nous avons à Bordeaux un CHU exceptionnel ! Nous avons en France l’énergie la moins chère d’Europe.. Je dis qu’il faut espérer. Espérez! Quand je dis ça aux étudiants, ils m’applaudissent ». Ses convictions n’ont pas changé, non plus, au sujet de cette Europe même s’il n’est « pas sûr qu’elle « ne se disloque pas », ébranlée par « Poutine qui veut la foutre en l’air ».
Après un coup d’œil au niveau planétaire, de la Syrie « où Bachar Al Assad était un boucher et tout le monde le savait depuis longtemps » à l’Ukraine, puis retour à Bordeaux. Pourquoi au fond être parti en 2019 et laisser des Bordelais face à un départ incompris? « Je ne voulais pas faire le mandat de trop ».

Guillaume Deglise, directeur général de Champagne Henriot, aime aussi Bordeaux où il a dirigé Vinexpo, mais l’essentiel de son parcours, il l’a exercé en Champagne. Chez Bollinger puis Laurent-Perrier. Il pilote aujourd’hui cette maison prestigieuse récemment rachetée par TEVC, Terroirs et vignerons de Champagne. Pour ce dîner de décembre, Guillaume Deglise a offert un voyage 100% champagne avec un Henriot Brut souverain, un Henriot millésime 2014, un Henriot rosé millésime 2015 et la cuvée de prestige, Hemera 2013. Une déclinaison qui a démontré toute la magie de ces cuvées de gastronomie. A la tête de cette maison où le chardonnay prédomine, le patron d’Henriot sait que cette marque créée en 1808 doit gagner en notoriété. Opération réussie hier soir. Commentaire de l’un des membres: « A Bordeaux, il faut défendre Bordeaux, mais quand on fait un dîner tout champagne…. waouhhh ».

Marco Landi et Benoit Bateman à l’honneur pour le dernier dîner de l’année à Marseille

Marco Landi et Benoit Bateman à l’honneur pour le dernier dîner de l’année à Marseille

Quand l’avenir rencontre les racines : une soirée où l’innovation dialogue avec le terroir ! 🍷📱

Ce jeudi 12 décembre 2024, le Bacchus Business Club a réuni deux figures d’exception pour une rencontre inédite à Marseille, entre explorations visionnaires de la technologie et passions profondes pour la terre et ses traditions.

Marco LANDI, ancien président monde d’Apple et président de l’Institut EuropIA | Officiel, a partagé un parcours empreint d’audace et d’humour. De ses débuts comme pionnier du numérique en Italie à la fin des années 60 à son rôle clé dans la renaissance d’Apple, il a marqué les esprits. En 12 mois, il a transformé une perte de 300 millions en un profit de 100 millions, posant les bases de révolutions comme l’iPhone. Il nous a aussi fait rire en évoquant son passage en tant que président de la zone Asie chez Texas Instruments : « Mon père m’a demandé : ‘Mais Marco, qu’est-ce que tu as fait de mal pour qu’ils t’envoient au Japon ?’ ».
Aujourd’hui, à travers l’Institut EuropIA qu’il a fondé, il initie des milliers d’étudiants à l’intelligence artificielle, fidèle à sa vision de l’innovation pour tous.

Côté vin, Benoît Bateman, entrepreneur et passionné du terroir, a rappelé l’importance des racines et du savoir-faire. Originaire du Nord, il a commencé son aventure avec Vitalis et ses 250 000 tonnes de pommes de terre produites chaque année. Mais c’est en Provence, avec sa femme, qu’il a repris le domaine familial – ne produisant à l’époque que des olives : « un mas du XVIIIe siècle où ils cultivent 8 hectares d’oliviers et 16 hectares de vignes » ajoutés suite à la succession. Ce mariage de tradition et d’innovation fait de Benoît un véritable ambassadeur de notre patrimoine.

Bacchus Business Club Lyon : Une soirée de Gala à l’Abbaye de Collonges

Bacchus Business Club Lyon : Une soirée de Gala à l’Abbaye de Collonges

Une soirée de Gala qui porte bien son nom : 180 personnes à l’emblématique Abbaye de Collonges Paul Bocuse – Le Restaurant Gastronomique marquera le record d’affluence du Bacchus Business Club depuis 2021 ! ✨

C’est en se promenant aux Halles de Lyon à l’âge de 13 ans que Davy Tissot rencontra « le pape de la gastronomie » Paul Bocuse. Sa curiosité pour le col bleu blanc rouge le poussa à s’adresser à ce grand Monsieur pensant découvrir un sportif de haut niveau. Davy s’amuse en nous partageant son souvenir « pourquoi porter ce col bleu blanc rouge si vous n’êtes pas un sportif ? ». « C’est le symbole de l’excellence ». Des paroles qui pousseront Davy à atteindre son objectif : l’obtenir à son tour.
Il débuta alors auprès de Jean-Paul Pignol, MOF 1979, après l’avoir appelé « tous les jours à la même heure pendant 2 mois jusqu’à ce qu’il craque » nous raconte-t’il amusé. C’est cette détermination qui a permis à Davy d’obtenir son titre de MOF en 2004 et de se voir remettre sa veste par « Monsieur Paul » le félicitant de « Baby chef ».
Aujourd’hui, un nouveau challenge s’offre à lui : organiser, avec le président de la République, le « Clairefontaine de la gastronomie » qui permettra à la France d’être représentée dans les compétitions internationales gastronomiques dès 2025.


Côté vin, Coralie de Boüard nous a gâtés avec quatre cuvées d’exception dont Le Cœur 2019 qui est une sélection parcellaire des raisins les plus sucrés, vendangés à la main dont la production n’excède pas 600 bouteilles ! Une femme de challenge qui a découvert la viticulture dès son plus jeune âge « tous les samedis et dimanches, j’allais dans les vignes, de la même manière qu’un homme » nous explique-t-elle fièrement.
Après un accord mets & vins réussi, elle acheva son intervention en ces termes : « j’espère que vous avez pris autant de plaisir à déguster mes vins que j’ai pris de plaisir à les confectionner pour vous ».

Notre artiste peintre Jean-Marc Calvet, a quant a lui découvert sa passion plus tardivement. C’est à 37 ans que « pour la première fois de ma vie, je comprenais un langage ». La peinture lui permettait de pouvoir enfin exprimer sa douleur, son amour, qu’il avait enfoui au fond de lui dès son plus jeune âge alors qu’il « commençait sa vie dans la rue ». Grâce à ses peintures qui « n’expriment rien de négatif », pour la première fois il « se voyait beau dans le regard des autres ».

Quand le Bacchus Business Club se retrouve au cœur d’un 1er Grand Cru Classé « A » …

Quand le Bacchus Business Club se retrouve au cœur d’un 1er Grand Cru Classé « A » …

Ce n’est pas tous les jours que les portes du prestigieux Château Pavie, Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A, s’ouvrent. En novembre, les membres du Bacchus Business Club de Bordeaux ont pu le visiter, y dîner, et rencontrer la famille Perse avec la présence à leur côté du chef étoilé Yannick Alléno. 

 

« Un moment unique » ce sont par ses mots que Jack Bouin, président du Bureau du club de Bordeaux et ancien Directeur Général du Crédit Agricole Aquitaine, introduit la soirée. Après un apéritif autour du champagne Charles Heidsieck Blanc de Blancs et la visite de la propriété, les 88 membres du Club Bordelais se sont installés pour savourer un dîner sublimé par les vins parmi les plus grands de Bordeaux, ceux du château Pavie.

 

L’assiette de 3 fromages est accompagnée du Château Pavie 2000, « c’est une bombe entre la main que nous avons là. Nous n’avons pas tous l’occasion de déguster un Pavie 2000, noté 100/100. Nous sommes gâtés  » prévient Rodolphe Wartel directeur général de Terre de vins. « 2000 a réuni beaucoup de conditions pour qu’il soit bon. Ce millésime est très beau. Nous avons de la gourmandise dans ce vin, mais aussi beaucoup de fraîcheur, de la tension, des tanins au grain soyeux et une persistance aromatique magnifique qui reste en bouche. C’est extraordinaire. » complète Henrique da Costa. 

 

« Cette année, nous fêtons les 25 ans de Pavie, et je me suis dit que ce serait bien de faire une rétrospective des 100 points que nous avons obtenus. Si on fait le totale des propriétés (Château Pavie, Château Monbousquet, Château PavieDecesse, Château Bellevue-Mondotte) nous avons reçus 25 fois les 100 points. » se réjouit Gérard Perse. 

 

 

Un finish sur des whisky français 
Trois éditions particulières sont servies avec le buffet de mignardises. Des whisky Bellevoye par les Bienheureux à la finition Calvados, prune, et Tourbé.

 

Les fonds récoltés seront intégralement reversés à l’Association dans l’objectif de subvenir aux besoins des victimes, et de financer les nombreux projets en cours.