Diriger M6, c’est savoir innover pour réinventer le paysage médiatique français : nouveaux usages et nouvelles figures. Bacchus Business Club de Paris clôturait son semestre en recevant deux figures de la transformation :David Larramendy, Président du directoire deM6etMarc Monrose, artisan du renouveau duChâteau Saint-Maur Cru-Classé, au cœur du somptueuxHôtel Le Meurice. David Larramendy a partagé les coulisses d’un groupe qui pèse 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires, dont 1 milliard en publicité. Après avoir intégréMistergooddeal.com, puis rejoint M6 en 2008, il prend la tête de la régie en 2014 et du groupe en 2024. Au carrefour de la télévision, du digital, du cinéma et de la radio et avec un EBITDA de 240 millions d’euros, le groupe M6 s’attache à consolider sa position sur tous les fronts. Il mise sur des formats ambitieux comme “Nouveau Jour” : un feuilleton quotidien mobilisant 35 scénaristes et 200 professionnels. Côté radio,RTLamorce une véritable remontée, notamment grâce à l’arrivée d’Anne-Sophie Lapix dans la tranche stratégique du 18-20 et le très suivi retour de Cyril Hanouna. Côté audiovisuel, le groupe sait se positionner comme un acteur majeur avec un tiers des billets vendus dans le cinéma français produits par M6, à l’image de grands succès comme Un petit truc en plus ou Le Comte de Montecristo. Enfin, le sport reste un pilier de visibilité avec 9 millions de téléspectateurs pour la finale de la Ligue des Champions. À ses côtés, Marc Monrose a offert une vision tout en finesse. Impliqué dans la fabrication d’accessoire vélos, il entame une renaissance personnelle et professionnelle à travers la vigne, poussé par son beau-père. En 2011, il reprend le Château Saint-Maur en Provence, soutenu par le groupe Zannier. De 42 hectares à plus de 100 aujourd’hui, 500 000 bouteilles sont produites chaque année. Parmi elles, un grand vin rouge et une ambition assumée sur les blancs avec 25 hectares de rolle. Il partage avec humilité ce qui fait le plus grand défi de son métier : non pas produire un grand vin, mais réussir à le vendre dans un marché ultra concurrentiel. Ce dernier rendez-vous de la saison parisienne fut à l’image du club exigeant et riche en perspectives. Merci àThierry BlandinièresetIsabelle Patrier, Président et Vice-Présidente du club de Paris pour leur implication et notre partenaireTOP MANAGEMENT FRANCE.
Rafael Nadal jouait en Babolat à 10 ans, sans savoir le nom de la marque.
Aujourd’hui, il en est l’icône mondiale.
Les membres marseillais ont été accueillis dans un cadre exceptionnel : l’Hôtel Les Roches Blanches Cassis. Une bâtisse des années 1920 face au Cap Canaille, ce massif souverain de 394 mètres qui se hisse parmi les falaises maritimes les plus hautes d’Europe.
Ce décor a servi d’écrin à une conversation croisée entre 2 héritiers de maisons centenaires : Eric Babolat, PDG de la marque éponyme et Jonathan Sack, vigneron du Clos Sainte Magdeleine.
À 28 ans, Éric Babolat reprend la tête de l’entreprise familiale après le décès brutal de son père. Il commence sur les courts, cordant lui-même les équipements des joueurs lors des tournois. “C’était comme une torche olympique tombée au sol. J’ai juste eu le réflexe de la ramasser.” Fidèle à l’héritage de 5 générations d’une maison née de la fabrication de cordages en boyau naturel, il en structure sa croissance avec vision. En 25 ans Babolat devient leader mondial de l’équipement de tennis, avec 1,5 million de raquettes vendues chaque année dans 158 pays, un réseau de 20 000 clubs partenaires et magasins grâce à la force de 450 collaborateurs engagés. Avant-gardiste, la marque s’impose aussi dans le padel et le badminton, développe la chaussure en collaboration avec Michelin et pousse la personnalisation jusqu’à l’adaptation millimétrée des raquettes pour les champions. Résultat : de Carlos Moya à Rafael Nadal, les plus grands l’ont choisie. Nadal, à 10 ans, maniait déjà une raquette Babolat sans en connaître le nom. 30 ans plus tard, l’Espagnol est devenu l’icône d’une marque qui n’a cessé de conjuguer tradition industrielle et performance sportive. Désormais, Carlos Alcaraz écrit avec ferveur sa propre histoire avec la marque.
Jonathan Sack incarne une autre forme de continuité : celle d’un artisan vigneron enraciné dans l’histoire locale. Face aux Roches Blanches, ses coteaux produisent un vin artisanal et précis. Il est la 4eme génération à diriger le Clos Sainte Magdeleine, domaine emblématique accroché aux falaises de Cassis. Aujourd’hui, le domaine produit 100 000 bouteilles par an, toutes vinifiées sur place. “Nous faisons un métier traditionnel et artisanal, qui aura encore plus de valeur dans le monde qui vient.” Et c’est ce modèle qui lui permet de rester maître de sa distribution répartie de moitié entre la France et l’international.
Deux parcours et une même vision dans l’avenir des entreprises familiales. Voici comment se clôture ce premier semestre marseillais, merci pour votre présence et merci également à JEAN YVES BAETEMAN, président du club de Marseille et Olivier Sumeire et Georges MAREGIANO, vice-présidents pour leur implication.
« Former les dirigeants, c’est former des passeurs. Nous sommes une entreprise à mission. » Hier, auSofitel Lyon Bellecour,Isabelle Huault, Présidente du Directoire et Directrice Généraleemlyon business school, était l’invitée d’honneur du Bacchus Business Club de Lyon. Née à Lyon, diplômée de l’EM Lyon, docteure et professeure agrégée en sciences de gestion, cette sociologue de la gouvernance des entreprises a dirigéUniversité Paris Dauphine- PSL, devenant la première femme à ce poste, avant de revenir à Lyon pour prendre la tête d’une école alors en pleine transformation. Elle y a engagé un repositionnement stratégique ambitieux avec la mise en place de “Résonnance 2028” pour renforcer l’excellence académique, la diversité des profils et l’ancrage territorial de l’école. Elle défend une vision ouverte de l’enseignement supérieur, où le modèle public et privé se nourrissent mutuellement. Son intervention a mis en lumière les grands équilibres qui font aujourd’hui la force de l’EM Lyon : Une double gouvernance entreCCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roannecomme ancrage régional etGalileo Global Educationcomme partenaire stratégique garantissant ancrage local et capacité d’investissement pour une école avec 150 M€ de budget, 8 000 étudiants en formation initiale, 6 000 en formation continue et 200 enseignants chercheurs. Un nouveau campus à Gerland, inauguré en novembre 2024 : plus qu’un projet immobilier, une ambition de 150 millions d’€ pour une école plus connectée à la cité, plus attractive à l’international, plus engagée socialement et écologiquement. EM Lyon assume aujourd’hui sa mission avec clarté : former les dirigeants de demain à comprendre les enjeux de la complexité. La soirée s’est poursuivie avecThierry Bellicaud, PDG desDomaines Loron & Domaines Auvigue – Beaujolais & Mâconnais – MAISON JEAN LORON depuis 1711, pour un voyage œnologique. De la Maison Jean Loron, fondée en 1711, à l’appellation Pouilly-Fuissé, récemment couronnée d’un statut de Premier Cru par l’INAO, en passant par le Beaujolais blanc, rareté produite en chardonnay avec moins de 5 % du vignoble local, chaque vin dégusté était le reflet d’un terroir maîtrisé. À l’autre extrémité du Beaujolais, un premier cru singulier se dévoile comme un véritable puzzle, composé du cépage Gamay sur 19 hectares minutieusement cultivés. Ce vin, à la texture soyeuse et à l’élégance rare est seul cru du Beaujolais situé en Saône-et-Loire, une exception historique. Dès 1774, le Marquis de Tricaud, alors ministre des finances de Louis XVI, en acquérait déjà de précieux volumes attestant ainsi du prestige de ce terroir. Un vin « n’a pas de grandeur sans grand raisin », rappelle-t-il. Il n’y a pas non plus de grandeur sans transmission : et c’est bien ce que cette soirée a incarné. Alart Bruno–Rodolphe Wartel–Anthony Janvier Champagne Henriot – Riedel – Les Bienheureux – Une Villa et des Vignes – TOP MANAGEMENT FRANCE Crédits photos : Violaine PAPOT-LIBERAL
C’est dans un écrin viticole d’exception qu’on a parlé du plus grand chantier hospitalier de France. Invité du Bacchus Business Club de Bordeaux auChâteau Lagrange,Vincent-Nicolas DELPECH, directeur général duCHU de Bordeaux, a livré une intervention engagée sur l’avenir du système de santé. À la tête du premier employeur de la région avec 15 200 salariés, il évoque un hôpital à repenser pour s’adapter aux évolutions modernes. Car derrière les murs vieillissants de ce fleuron médical, c’est une triple mission qui s’incarne : soin, enseignement, recherche. Avec 1,4 milliard d’euros d’investissement à venir, l’hôpital public s’apprête à vivre le plus grand chantier immobilier de France. Mais le sujet est plus large : déserts médicaux, tension sur les vocations libérales et mutation des métiers. Le CHU ne se contente pas de suivre le mouvement, il l’anticipe. « À Paris, on regarde ce qui se fait à Bordeaux et Lyon » confie Vincent-Nicolas Delpech. Et pour cause : excellence clinique, dynamique de recherche et ancrage territorial en font une institution unique, particulièrement ouverte à l’écosystème local avec l’émergence de nouvelles start-up nées dans son centre de recherche. Un discours visionnaire, en écho parfait avec le lieu. Car Château Lagrange n’est pas qu’un écrin : c’est un modèle de rigueur et d’exigence. Avec 20 ans au service de la propriété,Matthieu BORDESy perpétue une seule ligne de conduite : faire le meilleur vin possible, en conjuguant terroir exceptionnel et expertise œnologique. Ici, chaque détail compte avec une équipe de 60 personnes au service de l’excellence dont 4 œnologues et 4 ingénieurs agronomes. Membres et invités ont d’ailleurs pu y déguster notamment le très renommé millésime 1986. Le château investit avec une vision durable : 15 millions d’euros pour redessiner ses jardins, moderniser ses installations et inscrire sa production dans une démarche RSE concrète pour un rendu éminemment intemporel pour ce château néo-classique aux détails japonisants. Enfin,Ludovic Larbodie, fondateur deGarorock, est venu clore la soirée avec l’énergie d’un festivalier aguerri. À l’instar d’une belle vendange, cet événement rassemble des publics variés, des têtes d’affiche internationales et une exigence locale devenue sa signature. Le rendez-vous est donné du 3 au 6 juillet prochain autour de stars internationales : Black Eyed Peas, DJ Snake, J Balvin et bien d’autres. Grands vins, grandes idées et grands projets semblent décidément partager plus qu’un verre. Merci àJack Bouin, président du Bacchus Business Club de Bordeaux.
Dans un marché en mutation, deux stratégies s’imposent : s’adapter ou disparaître. Lenovo et Léoville Barton illustrent parfaitement cet impératif.
Le mardi 4 mars, le Bacchus Business Club de Bordeaux a eu l’honneur de recevoir Eric Lallier, PDG de Lenovo France, pour une immersion dans la stratégie d’un géant mondial de la tech.
Avec 80 000 collaborateurs dans le monde, dont 330 en France, Lenovo s’impose comme un acteur incontournable de l’industrie technologique. Fort d’un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros en France, le groupe occupe la place de numéro un du marché. Une position enviable, mais aussi la plus difficile à conserver. L’innovation est au cœur de la stratégie du groupe, avec des avancées majeures telles que les PC à écran déroulable qui a beaucoup fait parler de lui lors de sa présentation lors du CES de las Vegas. Loin de se limiter aux tendances du moment, Lenovo maîtrise l’ensemble de sa chaîne de production, un atout différenciant dans un secteur où la souveraineté industrielle est un enjeu clé. Lenovo développe une approche complète, du cloud aux solutions IA privatives intégrées directement dans les postes de travail. Désormais, la performance industrielle ne se conçoit plus sans une réflexion sur l’impact environnemental. En cinq ans, la consommation énergétique des PC de bureau a été réduite de moitié. Lenovo explore aussi le marché du reconditionné, encore largement à structurer. Au-delà de la tech, la marque a su miser sur la valorisation de son image à l’international, notamment à travers des partenariats stratégiques comme en Formule 1.
Damien Barton Sartorius, co-actionnaire des Châteaux Léoville Barton et Langoa Barton BARTON FAMILY WINES, grands crus classés 1855 en appellation Saint-Julien, a également partagé sa vision. Dixième génération à la tête de cette propriété emblématique, il revendique un équilibre entre tradition et adaptation. En cette période de mutation, l’enjeu est, entre autre, de conserver sa clientèle fidèle. Pour lui, la technicité ne suffit pas : un grand vin doit avant tout véhiculer une émotion. Conscient des défis environnementaux, le conditionnement des bouteilles a été repensé en réduisant l’usage des caisses en bois, désormais remplacées par des cartons sans colle ni scotch, divisant ainsi leur empreinte carbone par six. A ses yeux, l’avenir du vin passe aussi par une approche plus précise de la distribution, une juste valorisation de chaque maillon de la filière et un impératif simple : qu’une bonne bouteille soit avant tout une bouteille vide.
Cette soirée a été l’occasion d’échanges passionnants sur la manière dont Lenovo et la famille Barton, chacun à leur manière, anticipent les mutations de leur secteur. Un grand merci pour ces témoignages inspirants.
Vous avez surement su compléter cette phrase emblématique de la marque qui ouvre un à deux points de vente par jour dans le monde.
À l’occasion de notre première soirée lyonnaise, Christophe Rollet, Directeur Général de Point S, nous a parlé de l’ADN du groupe où la proximité client est une obsession. Écoute et crédibilité sont les deux piliers de la marque qui fonctionne sur un système d’adhérents et de franchisés.
Le congrès à Monaco de 2005 marque un virage dans leur positionnement : au-delà du pneu, Point S proposera également l’entretien et un panel de services global. La marque culmine au rang de la 3ᵉ enseigne la plus connue en France métropolitaine grâce à une stratégie soigneusement mise en place. Face au challenge de l’élargissement de l’offre, le maillage est passé de 180 à 600 points de vente sous la direction de Christophe Rollet. L’objectif des 10 000 points de vente en 2030 est un cap qui montre l’ambition du groupe. Mieux connaitre ses clients pour répondre au mieux à leurs attentes, voilà l’enjeu du quotidien au cœur des magasins.
Christophe Rollet ne manque pas de citer 7-Eleven, qui est à ses yeux un modèle exemplaire de service à chaque instant, telle est l’ambition de rester un commerce de proximité. Le conseil passe par le relationnel, et il admet que le digital tend à délier ce sentiment de proximité. L’ambition est affichée, les prochaines années seront à la hauteur de la dernière décennie, proximité démultipliée et expertise de service accrue.
Dans les verres, la Maison M. Chapoutier nous a fait voyager à travers ses millésimes venus du pied de la colline de l’Hermitage. Représenté par Thibault Mauran, nous avons plongé dans cette maison historique. Depuis 1808, c’est désormais la 7ᵉ génération avec Michel Chapoutier qui est à sa tête. La 8ᵉ est en marche avec la relève qui a rejoint l’aventure récemment, Mathilde Chapoutier en tant que directrice commerciale et Maxime Chapoutier, directeur technique adjoint. C’est en 1998 que leur savoir-faire s’exporte en Australie avec la création d’un domaine à Melbourne. Avec 4 hectares en collines rhodaniennes en 100 % viognier, ces vins offrent un profil aromatique en rondeur et en finesse. La diversité des vins proposés s’est aussi dégustée avec le 2ᵉ vin de la soirée, qui fut l’emblématique Condrieu Invitare avec sa complexité aromatique reconnue des amateurs de grands vins.