Le MEDEF Gironde, Voltéo et Joseph Mellot au Bacchus Business Club de Bordeaux

Le MEDEF Gironde, Voltéo et Joseph Mellot au Bacchus Business Club de Bordeaux

Le MEDEF Gironde, Voltéo et Joseph Mellot au Bacchus Business Club de Bordeaux

« Pour qu’un territoire se développe durablement, il faut 3 piliers : le logement, l’emploi et la mobilité. »

Cette conviction, signée Mathias SAURA, Président du MEDEF Gironde, a donné le ton d’une soirée dense du Bacchus Business Club Bordeaux, au Palais de la Bourse.

Dirigeant de GROUPE GEOSAT, entreprise innovante dans la cartographie et la modélisation 3D, Mathias Saura incarne une nouvelle génération de chefs d’entreprise : enracinés dans leur territoire et animés d’une vision où l’innovation doit d’abord servir la cohésion locale.

Sous sa présidence, le Medef Gironde s’affirme comme une force d’action et de cohésion au service des dirigeants. Sa mission ? Comprendre les besoins, défendre les intérêts, et créer les conditions d’un écosystème fertile pour l’entrepreneuriat.

Avec une approche pragmatique, il a évoqué les grands défis du moment : le pouvoir d’achat, la fiscalité, la compétitivité, mais aussi les relations entre le monde économique et le monde politique.
« Nous échangeons avec tous les parlementaires, quelles que soient leurs conviction, mais nos temporalités ne sont pas les mêmes.»

Mathias Saura a également rappelé la nécessité de maintenir les entreprises familiales et industrielles en France, en luttant contre la surimposition et en réinjectant de la valeur dans le salaire net des collaborateurs. Pour lui, l’enjeu est une question de cohésion nationale.
« Si nous ne redonnons pas de perspectives aux salariés, nous cesserons d’embarquer dans des projets communs. »

Son discours lucide a mis en lumière un Medef à l’écoute des questionnements, ancré dans le réel et avec l’ambition d’agir concrètement.

Aussi, l’invitée vin de cette édition, Catherine Corbeau-Mellot, Présidente du Domaine Joseph Mellot, a fait voyager les convives au cœur de la Loire.

Femme de conviction, propulsée à la tête du domaine en 2005, elle a partagé l’histoire d’une maison familiale historique de Sancerre. Elle a partagé sa fierté de voir la Loire s’imposer comme un territoire d’équilibre, où les petites exploitations demeurent familiales, raisonnées, fidèles à l’esprit du bon père de famille.
« Nos vins expriment la diversité de leurs sols. Un même cépage révèle la fraîcheur d’un côté ou la minéralité de l’autre. C’est notre signature. »

La soirée a également mis à l’honneur Karine Fabre, Directrice Générale de Voltéo, invitée Coup de cœur. En s’inspirant de la légende du colibri qui, face à l’incendie, « fait sa part » : elle a rappelé combien l’action et l’exemplarité sont les deux moteurs du leadership. Volteo s’engage dans le reconditionnement de batteries au lithium, alliant économie circulaire, innovation industrielle et réinsertion de prisonniers par le travail.

Cette soirée a rappelé que le progrès naît de ceux qui « font leur part » avec conviction et courage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bacchus Business Club Paris : Les Mousquetaires et Castel Châteaux & Grand Cru mis à l’honneur

Bacchus Business Club Paris : Les Mousquetaires et Castel Châteaux & Grand Cru mis à l’honneur

Bacchus Business Club Paris : Les Mousquetaires et Castel Châteaux & Grand Cru

mis à l’honneur

 

« Gérer la France comme on gère nos boutiques. »

La formule a fait sourire la salle de l’Hôtel Le Meurice.

Mais derrière l’humour, on a perçu la lucidité d’un entrepreneur de terrain : Thierry Cotillard, Président du Groupement Mousquetaires, invité d’honneur du Bacchus Business Club Paris.

Diriger un groupement de 3 000 chefs d’entreprise, 150 000 collaborateurs et 40+ Milliards de chiffres d’affaires : voilà l’envergure de sa mission.
Une gouvernance intégrée, qui va bien au-delà du commerce.

De l’agriculture à la grande distribution, Thierry Cotillard a tout connu : il débute comme agriculteur, puis ouvre son premier Intermarché à Issy-les-Moulineaux en 2007, avant de devenir président d’Intermarché entre 2015 et 2020 puis depuis 2023 président des Mousquetaires. Sous sa présidence, Les Mousquetaires se structurent en un écosystème complet : production, logistique, banque interne, automobile, bricolage… un modèle 100 % intégré pour une indépendance totale.
Une stratégie assumée : « prendre les décisions pour être encore là demain ».
Cette vision, il l’a rappelée à l’occasion du rachat d’une partie des magasins Casino. Une opération menée avec pragmatisme : réussir à augmenter de 20% le chiffre d’affaires avec une baisse des prix de 18 % et surtout adhésion immédiate des salariés.

Thierry Cotillard a aussi livré une analyse lucide du marché : la fragilité du pouvoir d’achat, la nécessité d’une politique prix juste et la concurrence directe des plateformes internationales.
Mais au-delà des chiffres, il a rappelé sa conviction profonde : « Le commerce de demain sera humain, local, et exigeant sur le fond. »

Une réflexion d’autant plus importante dans une période où la confiance politique et économique conditionne l’investissement.

La soirée s’est poursuivie autour d’un autre pilier de l’excellence française : le vin.

Cédric Pla, Directeur de Castel Châteaux & Grands Crus, a dévoilé les coulisses d’un groupe fondé en 1949 par une fratrie visionnaire.

Aujourd’hui, le Groupe représente 20 propriétés viticoles, de Bordeaux à la Provence, avec un objectif clair : aller à la rencontre des consommateurs.

Il a évoqué la montée en gamme du groupe, sa capacité à s’adapter aux défis climatiques entre vendanges précoces et innovation dans les cépages ainsi que son engagement pour la traçabilité.

Un exemple emblématique : le Château Cavalier, 130 hectares en Provence, où le rosé est pensé comme le blanc, atteignant des niveaux de précision dignes des plus grands crus.

Et le Château Montlabert, en Saint-Émilion, devenu un modèle d’œnotourisme individualisé : « Faire vivre le vin, c’est notre devise. »
Sous les dorures du Meurice, cette soirée du Bacchus Business Club Paris a rappelé que la performance et la passion peuvent se conjuguer.

Fermob et les Vignobles Henri Bourgeois au Bacchus Business Club de Lyon

Fermob et les Vignobles Henri Bourgeois au Bacchus Business Club de Lyon

Fermob et les Vignobles Henri Bourgeois au Bacchus Business Club de Lyon

 

« Quand vous achetez du Fermob, vous achetez de la joie de vivre »

Derrière les portes du Bacchus Business Club Lyon au Sofitel Lyon Bellecour pour une soirée où l’industrie, l’esthétique et l’esprit d’entreprise se sont mêlés

Invité d’honneur : Baptiste Reybier, président de Fermob, figure d’une génération de dirigeants qui conjugue exigence et bon sens

Fermob est une marque française spécialisée dans la conception et la fabrication de mobilier de jardin en métal et en couleurs, d’accessoires et de luminaires.
Mais Fermob, c’est avant tout une aventure familiale née dans les années 80, quand son père reprend une entreprise en difficulté.
15 salariés à l’époque : un pari risqué et l’intuition décisive de miser sur l’export.
Quelques décennies plus tard : 500 collaborateurs, 130 millions d’€ de chiffre d’affaires et une présence dans 45 pays. Une trajectoire qui illustre la force d’un ancrage local allié à une ouverture internationale.
Baptiste Reybier rejoint l’entreprise à 26 ans, d’abord comme vendeur en boutique. En 15 ans et 7 postes, il apprend chaque rouage avant de prendre la présidence.

Aujourd’hui, Fermob n’est plus seulement un nom : c’est un groupe structuré autour de 4 marques : Fermob, Vlaemync (mobilier saisonnier haut de gamme), Rodet (mobilier scolaire, hôtellerie-restauration et d’équipement sportif, dont les sièges du Stade de France), et Tip toe

Chez Fermob, l’innovation est au cœur de la stratégie. L’actionnariat inclut une part de salariés, tandis que la famille Reybier reste largement majoritaire, garantissant la stabilité à long terme. La transmission familiale se déroule en parfaite harmonie : Baptiste Reybier et son père forment un binôme stratégique. Dans ce contexte, il rappelle que l’incertitude reste le pire défi pour un chef d’entreprise, et qu’elle se gère avec constance et rigueur.

L’invité vin de la soirée, Jean Marie Bourgeois, propriétaire du Vignobles Famille Bourgeois, a transporté l’auditoire de Sancerre à Marlborough, en Nouvelle-Zélande.
Héritier d’une famille de vignerons, il a choisi d’explorer le monde et nous a raconté son récit passionné de la création d’un domaine de 120 hectares en Nouvelle-Zélande
A ses yeux, c’est un terroir unique : plus frais que la Loire grâce aux courants marins et aux brumes fréquentes. Son sauvignon de Marlborough est pour lui comme un « bébé » : témoin de son attachement à chaque parcelle qu’il cultive.

Enfin, l’invité coup de cœur, Maurice Tchenio, fondateur d’Apax et auteur du livre Bats-toi (Fayard) a livré son témoignage.
Il revient sur une jeunesse marquée par la guerre, ses études à HEC puis Harvard, et la découverte du private equity bien avant l’heure.

Une soirée Bacchus Business Club autour d’une conviction que l’économie française se construit sur le goût du concret.

Marc Verillotte et Eric Monneret à Bordeaux

Marc Verillotte et Eric Monneret à Bordeaux

Marc Verillotte et Eric Monneret à Bordeaux

 

Quand un opérateur d’assaut du RAID vous explique que la clé du succès en entreprise, c’est d’apprendre à penser sous le feu…

Le silence dans la salle en a dit long.

Marc Verillotte, opérateur d’assaut du RAID et ex-international de judo a pris la parole devant les membres bordelais pour une soirée rare.

Il a passé 20 ans au cœur des colonnes d’assaut du RAID, prenant part à certaines des opérations les plus marquantes de ces dernières décennies : l’affaire Merah, Charlie Hebdo, la libération des otages de l’Hyper Cacher, ou encore les assauts du 13 novembre. Deux décennies à évoluer là où chaque décision engage la vie d’Hommes et où la peur doit se transformer en lucidité.

Avec une humilité frappante, il a raconté son entrée dans cette unité d’élite à 33 ans. Il a évoqué la mécanique du stress, la nécessité de la confiance, l’importance du collectif.

Il a expliqué comment, en situation extrême, l’esprit se resserre sur l’instant présent et sur les certitudes les plus solides : celles du geste répété, du regard de son frère d’armes, de la mission à accomplir.

Face à un public de dirigeants captivés, Marc Verillotte a tracé un parallèle saisissant entre le terrain du RAID et celui de l’entreprise : retrouver sa confiance quand tout vacille, canaliser ses émotions, choisir ses pensées et savoir bénéficier de la force du collectif pour maintenir le cap. Aujourd’hui, il partage ces enseignements à travers des conférences en entreprise, où il guide les équipes sur la gestion du stress, la vigilance mentale et la cohésion.

La soirée s’est poursuivie autour d’un vin à la mesure de cette intensité : le Château La Pointe | Pomerol, appellation Pomerol, présenté par son Directeur Général, Eric Monneret. Jurassien d’origine, rien ne le destinait à la vigne. C’est par passion et exigence qu’il est arrivé en 2007 à la tête de cette propriété de 23 hectares, au cœur d’une appellation qui n’en compte que 800.

Il a partagé avec les membres une vision plurielle : celle d’un homme qui observe avant d’agir, qui comprend avant d’intervenir. Avec sa lecture fine des sols et sa précision agronomique : il a rappelé qu’à Pomerol, 20 mètres suffisent à changer de terroir. “Ce n’est pas parce qu’on vous donne tout qu’il faut tout prendre”, a-t-il souligné, en écho discret aux propos de Marc Verillotte sur la discipline et la justesse.

Deux univers et un même credo : garder le contrôle quand tout s’accélère.

Jean Michel Karam et Yann Jestin au Bacchus Business Club de Lyon

Jean Michel Karam et Yann Jestin au Bacchus Business Club de Lyon

Jean Michel Karam et Yann Jestin au Bacchus Business Club de Lyon

« Je ne veux pas vivre plus longtemps, je veux mourir beau. »

Cette déclaration de Jean Michel Karam lâchée avec l’aplomb qui le caractérise, a donné le tempo de la soirée du Bacchus Business Club Lyon.

Au delà de vieillir beau, il veut garder sa liberté et rester digne le plus longtemps possible, alors pour cela, il prend soin de lui et des autres.

Entre audace et résilience, il a raconté un parcours entrepreneurial hors norme. En 1998, il lève 2 M€ pour MEMSCAP avec le meilleur capteur de pression du monde en tant que produit. Trois ans plus tard, il signe l’une des entrées en bourse les plus spectaculaires de l’époque : une action multipliée par 7 500 et 101 M€ de levée de fond auprès d’Euronext. Mais l’éclatement de la bulle internet et la crise des télécoms bouscule le paysage concurrentiel. Alors il pivote : un brevet sur l’analyse de la peau lui permet de lancer IOMA, pionnier de la personnalisation cosmétique, qu’il revend à Unilever en 2012.

Aujourd’hui, avec IEVA Group, valorisé à 350 M€, il a créé un écosystème où se croisent beauté, technologie et médias : L’Atelier du Sourcil et ses 150 boutiques, My Little Paris et ses 4 M de followers et ses 1,2 M de box distribuées. Sa vision de la liberté et sa soif d’apprendre résonnera longtemps auprès de l’auditoire de dirigeants venus apprendre de son expérience

En parallèle, Yann JESTIN a apporté sa vision du vin autour du temps long. Ancien courtier en vins, il a racheté le Château Vari il y a 30ans, alors qu’il ne comptait que 9 hectares. Aujourd’hui, le domaine s’étend sur 22 hectares, cultivés en agriculture biologique depuis 15 ans. La sélection massale, en replantant avec la même vigne, permet de préserver des variétés locales comme la muscadelle, cépage qui apporte tension et amertume.
Son Monbazillac à faible rendement, environ 1 500 bouteilles seulement, illustre cette quête d’authenticité, au même titre que le millésime 2009 conservé en réserve.

Une soirée où la rapidité de l’innovation et la patience du vignoble se sont rencontrées au cœur du Sofitel Lyon Bellecour

 Crédit photo : Violaine PAPOT-LIBERAL