Dîner « tout champagne » Henriot aux côtés de Guillaume Deglise et Alain Juppé

Dîner « tout champagne » Henriot aux côtés de Guillaume Deglise et Alain Juppé

Alain Juppé, toujours près de Bordeaux

Il a quitté Bordeaux en 2019 pour rejoindre le Conseil constitutionnel mais ne quitte pas d’un œil les évolutions de sa ville, les vicissitudes de la France et les tourments du monde. Invité du Bacchus Business Club de Bordeaux, l’ex-maire de Bordeaux élu en 1995, est apparu toujours aussi précis et vif mais aussi détendu comme rarement avec cet aveu, quand on lui demande de choisir un mot qui incarne Bordeaux dans son dictionnaire amoureux paru en 2018: « Je t’aime ». Peu coutumier d’émotions, il est apparu serein et plus libre que jamais au micro de Jack Bouin et rodolphe wartel en évoquant ses plus belles réussites – les façades, la rénovation des quais, notamment – mais aussi ce qu’il aurait aimé mieux réussir: « le Grand contournement de Bordeaux. En Médoc, en Charente-Maritime, en Sud Gironde… personne n’en voulait. » Bordeaux toujours: au sujet des élections municipales, il refuse de se prononcer en faveur de Nathalie Delattre, Thomas Cazenave ou Nicolas FLORIAN mais avoue, au sujet de celui qui sera désigné, énigmatique: « j’ai ma petite idée », comme s’il pesait encore en coulisses.
Républicain et gaulliste de toujours, Alain Juppé défend la France, « un pays formidable », et demande en filigrane que chacun sache reconnaître nos atouts en cessant de dénigrer. « Nous avons à Bordeaux un CHU exceptionnel ! Nous avons en France l’énergie la moins chère d’Europe.. Je dis qu’il faut espérer. Espérez! Quand je dis ça aux étudiants, ils m’applaudissent ». Ses convictions n’ont pas changé, non plus, au sujet de cette Europe même s’il n’est « pas sûr qu’elle « ne se disloque pas », ébranlée par « Poutine qui veut la foutre en l’air ».
Après un coup d’œil au niveau planétaire, de la Syrie « où Bachar Al Assad était un boucher et tout le monde le savait depuis longtemps » à l’Ukraine, puis retour à Bordeaux. Pourquoi au fond être parti en 2019 et laisser des Bordelais face à un départ incompris? « Je ne voulais pas faire le mandat de trop ».

Guillaume Deglise, directeur général de Champagne Henriot, aime aussi Bordeaux où il a dirigé Vinexpo, mais l’essentiel de son parcours, il l’a exercé en Champagne. Chez Bollinger puis Laurent-Perrier. Il pilote aujourd’hui cette maison prestigieuse récemment rachetée par TEVC, Terroirs et vignerons de Champagne. Pour ce dîner de décembre, Guillaume Deglise a offert un voyage 100% champagne avec un Henriot Brut souverain, un Henriot millésime 2014, un Henriot rosé millésime 2015 et la cuvée de prestige, Hemera 2013. Une déclinaison qui a démontré toute la magie de ces cuvées de gastronomie. A la tête de cette maison où le chardonnay prédomine, le patron d’Henriot sait que cette marque créée en 1808 doit gagner en notoriété. Opération réussie hier soir. Commentaire de l’un des membres: « A Bordeaux, il faut défendre Bordeaux, mais quand on fait un dîner tout champagne…. waouhhh ».

Pierre Arditi au Bacchus Business Club de Bordeaux

Pierre Arditi au Bacchus Business Club de Bordeaux

Ce mardi soir, le Bacchus Business et ses membres se sont retrouvés pour une soirée événement. Alors que sort cette semaine en librairie sa biographie « Né pour jouer » aux Éditions Robert Laffont, Pierre Arditi, artiste, comédien et passionné de vin nous a honoré de sa présence au Palais de la Bourse de Bordeaux. Théâtre et cinéma, engagements et passion du vin : il a fait partager avec force et passion ses convictions.

Quand le Bacchus Business Club se retrouve au cœur d’un 1er Grand Cru Classé « A » …

Quand le Bacchus Business Club se retrouve au cœur d’un 1er Grand Cru Classé « A » …

Ce n’est pas tous les jours que les portes du prestigieux Château Pavie, Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A, s’ouvrent. En novembre, les membres du Bacchus Business Club de Bordeaux ont pu le visiter, y dîner, et rencontrer la famille Perse avec la présence à leur côté du chef étoilé Yannick Alléno. 

 

« Un moment unique » ce sont par ses mots que Jack Bouin, président du Bureau du club de Bordeaux et ancien Directeur Général du Crédit Agricole Aquitaine, introduit la soirée. Après un apéritif autour du champagne Charles Heidsieck Blanc de Blancs et la visite de la propriété, les 88 membres du Club Bordelais se sont installés pour savourer un dîner sublimé par les vins parmi les plus grands de Bordeaux, ceux du château Pavie.

 

L’assiette de 3 fromages est accompagnée du Château Pavie 2000, « c’est une bombe entre la main que nous avons là. Nous n’avons pas tous l’occasion de déguster un Pavie 2000, noté 100/100. Nous sommes gâtés  » prévient Rodolphe Wartel directeur général de Terre de vins. « 2000 a réuni beaucoup de conditions pour qu’il soit bon. Ce millésime est très beau. Nous avons de la gourmandise dans ce vin, mais aussi beaucoup de fraîcheur, de la tension, des tanins au grain soyeux et une persistance aromatique magnifique qui reste en bouche. C’est extraordinaire. » complète Henrique da Costa. 

 

« Cette année, nous fêtons les 25 ans de Pavie, et je me suis dit que ce serait bien de faire une rétrospective des 100 points que nous avons obtenus. Si on fait le totale des propriétés (Château Pavie, Château Monbousquet, Château PavieDecesse, Château Bellevue-Mondotte) nous avons reçus 25 fois les 100 points. » se réjouit Gérard Perse. 

 

 

Un finish sur des whisky français 
Trois éditions particulières sont servies avec le buffet de mignardises. Des whisky Bellevoye par les Bienheureux à la finition Calvados, prune, et Tourbé.

 

Les fonds récoltés seront intégralement reversés à l’Association dans l’objectif de subvenir aux besoins des victimes, et de financer les nombreux projets en cours.

Rémi Lamerat et Aymeric de Gironde au Bacchus Business Club de Bordeaux

Rémi Lamerat et Aymeric de Gironde au Bacchus Business Club de Bordeaux

 

 

Ambiance sportive pour le rendez-vous de début du mois d’octobre du Bacchus Business Club de Bordeaux. Et pour cause, Nicolas Béraud, fondateur et PDG de Betclic, est également vice-président du Club de Bordeaux. Il a reçu les 80 membres bordelais du Bacchus Business Club sur le rooftop du siège du site leader des paris sportif en France pour un apéritif dînatoire avec vue panoramique sur la Cité du Vin. 

 

 

Côté ballon ovale et crampons, c’est l’ancien rugbyman Rémi Lamerat qui présente sa toute première cuvée. Originaire de Sainte-Foy-la-Grande (33), son grand-père possédait déjà un domaine classé en Côtes-de-Duras. Celui, qui a toujours souhaité travailler dans le monde du vin, y trouve une reconversion/passion parfaite « la relation entre la plante et son terroir me fascine. J’ai envie de faire du beau fruit et donc du bon vin »  Il devient officiellement vigneron en 2022 avec l’acquisition de 10,5 hectares de vignes ainsi qu’une propriété qui deviendra familiale, à Yvrac, un village proche de Bordeaux. Le Domaine Grand Jour est né. « Ce que je fais déguster aux membres bordelais du Bacchus Business Club est un vin en AOP Bordeaux, issu de notre première vendange en 2022, un 100 % merlot. J’ai choisi de le faire sur le profil gourmand et plaisir. C’est tout de même notre tout premier bébé. On voulait une cuvée qui pouvait toucher les copains, copines, la famille… qu’il soit agréable à boire, facile. Ça fait 5 mois qu’il est en bouteille seulement, mais l’opportunité était trop belle de pouvoir commencer à montrer ce que nous avons dans le ventre. ». Mais Rémi a aussi l’âme d’un aventurier « Nous avions envie de travailler l’AOP Bordeaux dont je suis très fière, mais aussi le Vin de France pour sortir des sentiers battus. Nous avons par exemple travaillé un rosé avec le cépage marselan qui sort complètement du cahier des charges. Ensemble au domaine, nous faisons des tests sur des micros-cuvées. Et si ce sont des réussites commerciales et techniques, nous continuerons dans ce sens-là. Je fais partie de la génération qui va devoir se réinventer sans renier la tradition, ce qui est d’ailleurs le cas de mon ami Aymeric de Gironde dont j’admire les vins ».

 

 

 

Aymeric de Gironde, est président de directoire du Château Troplong Mondot, 1er Grand Cru Classé de Saint-Emilion, il le dit de lui-même « Je suis amoureux de Trolong-Mondot. Les jardins, le restaurant, sa terrasse et les chambres d’hôtes font de Troplong Mondot un endroit merveilleux situé en plus sur le point culminant de Saint-Émilion ». Il présente trois vins aux amateurs présents, les 2017, 2012, et 1998. «  Le 2012 est une des meilleures années à Troplong Mondot. C’est un vin très équilibré offrant une grande complexité de saveurs sur une bouche onctueuse et d’une belle ampleur. Un superbe Saint-Émilion complexe, riche et dense. » Une page se tourne pour le 2017 puisque ce sera le premier d’Aymeric de Gironde. « La seule chose que je sais bien faire c’est l’assemblage, et c’est fascinant de le faire à Trolong Mondot. Le terroir du Château se situe sur une colline avec des orientations et altitudes différentes, des cépages plantés différents et qui apportent donc la typicité au vin, et surtout un type de sol unique dans la région, parce qu’il n’est pas encore érodé. Le vin c’est l’expression de son lieu, son terroir. » La découverte se termine par le millésime 1998, la grande année à Troplong Mondot. Un vin extraordinaire, d’une finesse, d’une élégance folle, mais avec de la puissance. « C’est la signature de Troplong Mondot, un vin naturellement puissant mais sans que ce soit trop intense. Nous aimons le dissimuler derrière de la délicatesse et de l’aromatique ».

 

 

Les chefs d’entreprises, venus de tous les secteurs d’activité et membres du Bacchus Business Club de Bordeaux, présidé par Jack Bouin, ont pu allier ce soir-là, plaisir, création de liens et synergies entre le monde du sport et celui du vin. En effet, Nicolas Béraud proposait une visite privée des locaux de Betclic avec un arrêt autour des équipes de bookmaker en plein match de Ligue 2 Bordeaux – Caen. Un moment ultra privilégié que les membres du Bacchus Business Club ont pu vivre en direct avant de rejoindre le rooftop pour un apéritif accompagné de la cuvée Brut Réserve de la Maison Charles Heidsieck. Un vin frais et minéral, puissant et généreux sur des bulles fines et vives, des arômes briochés sur des notes de fruits secs et de fruits jaunes. Le gin Acrobate et le rhum El Passador de Oro de la Maison Les Bienheureux ont offert aux participants une jolie fin de soirée à la lueur de la lune se reflétant dans les volutes dorées des panneaux de verres de la Cité du vin de Bordeaux.

 

 

 

Véronique Sanders accueille le Bacchus Business Club à Haut-Bailly

Mardi 13 juin, le Bacchus Business Club s’est tenu exceptionnellement au château Haut-Bailly, pour une grande soirée rassemblant plusieurs dizaines de dirigeants d’entreprises réunis par la passion de la gastronomie et du vin. L’occasion de faire le point avec la directrice générale de ce magnifique Cru Classé de Graves, Véronique Sanders.

La première actualité du château Haut-Bailly, c’est la campagne des Primeurs 2022. La mise en marché n’a pas encore eu lieu mais le vin a reçu un très bel accueil, avec notamment la note de 98/100 de la part de la rédaction de Terre de vins. Quelles sont vos impressions sur ces Primeurs ?
C’est un millésime qui a suscité beaucoup d’intérêt. C’était merveilleux de recevoir de nouveau des clients du monde entier, on a eu un visitorat d’une ampleur inédite, c’est un vrai plaisir après la période de la Covid-19. Je pense que c’est un millésime qui a surpris, enthousiasmé et étonné les dégustateurs. Il associe l’opulence et la générosité du millésime, à l’élégance du terroir et surprend par sa fraîcheur. C’est un Haut-Bailly qui a du style et de la race. Cela montre, de façon plus large, la capacité de Bordeaux à s’adapter au changement climatique, dans des conditions parfois extrêmes. C’est certainement un millésime prophétique, qui donne de la confiance pour les années à venir.

Vos nouvelles installations techniques, inaugurées il y a deux ans, représentent un atout supplémentaire pour aller chercher encore davantage de précision sur un tel millésime ?
Définitivement oui. C’est un outil extraordinaire qui nous permet d’aller encore plus loin en précision, de palier aux effets du changement climatique, qu’il s’agisse de notre capacité à refroidir la vendange ou du choix possible des différents volumes de vinification en fonction des rendements… Beaucoup de visiteurs professionnels ont pu découvrir ce nouveau chai pour la première fois à l’occasion des Primeurs, et il ne laisse pas indifférent. C’est un bâtiment qui se vit, qui est vraiment dans le prolongement du terroir et parfaitement intégré à l’environnement. Il s’y dégage une vraie émotion.

Dans quelle mesure ce nouveau chai est-il le « point d’orgue » de votre dispositif œnotouristique ?
Il constitue bien sûr un point d’attraction fondamental dans notre politique d’accueil à la propriété. Les visiteurs venus du monde entier bénéficient d’un accueil sur mesure, assuré par l’équipe du château. Nous voulons avant tout faire partager notre métier, qu’il s’agisse d’une expérience totale, en immersion dans le lieu, bien sûr conclue par une dégustation. On étend aussi les possibilités d’œnotourisme avec notre table privée tenue par notre chef maison, et une offre d’hébergement au château Le Pape, notre autre propriété. C’est une très belle expérience à vivre au cœur du vignoble et aux portes de Bordeaux.

Le 13 juin prochain, de nombreux entrepreneurs passionnés de vin pourront découvrir ce sens de l’hospitalité dans le cadre du Bacchus Business Club
C’est une superbe opportunité pour nous de recevoir des dirigeants d’entreprises passionnés par leur métier ainsi que par le vin, de créer des synergies, des liens, d’échanger sur nos professions respectives. Le vin est un liant, un vecteur de civilisation, il contribue à lancer des conversations passionnantes : c’est le mérite de ce Bacchus Business Club qui est une très belle idée, déclinée dans plusieurs villes de France et en particulier à Bordeaux. C’est un plaisir et un honneur de recevoir le club de Bordeaux au château Haut-Bailly, et nous mettrons tout en œuvre pour que cette soirée soit à la hauteur de l’événement, avec de beaux vins qui sauront créer la surprise et surtout susciter beaucoup de plaisir, en harmonie avec l’âme, l’esprit et l’élégance de Haut-Bailly.

Votre Magazine BACCHUS Business Club

C’est officiel, découvrez la première édition de votre numéro annuel !

Après des mois de travail pour vous offrir le meilleur, Bacchus Business Club est heureux de vous présenter son premier numéro annuel.

Afin de vous mettre en lumière, vous, nos grands invités, nos invités d’honneur ainsi que nos partenaires, nous avons pensé important d’offrir un magazine qui illustre ces moments de partage et permet aux lecteurs de s’immerger dans la vie du Club.

Parce qu’il est essentiel pour nous de parler de vous, de transmettre et de faire partager au plus grand nombre vos histoires, nous avons rassemblé portraits de chefs d’entreprises, interviews exclusives, témoignages d’acteurs viticoles et escapades gourmandes.

À travers ces récits, découvrez les actualités du moment, les histoires de ceux qui font le présent et construisent demain.

Dégustez ce premier numéro avec autant de plaisir que nous en avons eu à le réaliser.

Bonne lecture,