
« Former les dirigeants, c’est former des passeurs. Nous sommes une entreprise à mission. »
Hier, au Sofitel Lyon Bellecour, Isabelle Huault, Présidente du Directoire et Directrice Générale emlyon business school, était l’invitée d’honneur du Bacchus Business Club de Lyon.
Née à Lyon, diplômée de l’EM Lyon, docteure et professeure agrégée en sciences de gestion, cette sociologue de la gouvernance des entreprises a dirigé Université Paris Dauphine- PSL, devenant la première femme à ce poste, avant de revenir à Lyon pour prendre la tête d’une école alors en pleine transformation.
Elle y a engagé un repositionnement stratégique ambitieux avec la mise en place de “Résonnance 2028” pour renforcer l’excellence académique, la diversité des profils et l’ancrage territorial de l’école. Elle défend une vision ouverte de l’enseignement supérieur, où le modèle public et privé se nourrissent mutuellement.
Son intervention a mis en lumière les grands équilibres qui font aujourd’hui la force de l’EM Lyon :
Une double gouvernance entre CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne comme ancrage régional et Galileo Global Education comme partenaire stratégique garantissant ancrage local et capacité d’investissement pour une école avec 150 M€ de budget, 8 000 étudiants en formation initiale, 6 000 en formation continue et 200 enseignants chercheurs.
Un nouveau campus à Gerland, inauguré en novembre 2024 : plus qu’un projet immobilier, une ambition de 150 millions d’€ pour une école plus connectée à la cité, plus attractive à l’international, plus engagée socialement et écologiquement.
EM Lyon assume aujourd’hui sa mission avec clarté : former les dirigeants de demain à comprendre les enjeux de la complexité.
La soirée s’est poursuivie avec Thierry Bellicaud, PDG des Domaines Loron & Domaines Auvigue – Beaujolais & Mâconnais – MAISON JEAN LORON depuis 1711, pour un voyage œnologique.
De la Maison Jean Loron, fondée en 1711, à l’appellation Pouilly-Fuissé, récemment couronnée d’un statut de Premier Cru par l’INAO, en passant par le Beaujolais blanc, rareté produite en chardonnay avec moins de 5 % du vignoble local, chaque vin dégusté était le reflet d’un terroir maîtrisé.
À l’autre extrémité du Beaujolais, un premier cru singulier se dévoile comme un véritable puzzle, composé du cépage Gamay sur 19 hectares minutieusement cultivés. Ce vin, à la texture soyeuse et à l’élégance rare est seul cru du Beaujolais situé en Saône-et-Loire, une exception historique. Dès 1774, le Marquis de Tricaud, alors ministre des finances de Louis XVI, en acquérait déjà de précieux volumes attestant ainsi du prestige de ce terroir.
Un vin « n’a pas de grandeur sans grand raisin », rappelle-t-il.
Il n’y a pas non plus de grandeur sans transmission : et c’est bien ce que cette soirée a incarné.
Alart Bruno – Rodolphe Wartel – Anthony Janvier
Champagne Henriot – Riedel – Les Bienheureux – Une Villa et des Vignes – TOP MANAGEMENT FRANCE
Crédits photos : Violaine PAPOT-LIBERAL




